Budget fédéral 2022-2023 : LE RÉMI ET FAME PERPLEXES
Budget fédéral 2022
LE RÉMI ET FAME PERPLEXES
MONTRÉAL, 7 AVRIL 2022 — La présentation du budget fédéral 2022-2023 laisse le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et Festivals et événements majeurs Canada (FAME) perplexes.
Si elles saluent l’ajout de 50 M $ pour indemniser les organismes canadiens des arts, de la culture et du patrimoine pour les pertes de recettes attribuables aux restrictions de santé publique et aux limites de capacité, les associations s’étonnent que le montant ne soit pas plus important et qu’il soit réparti entre Patrimoine canadien, le Conseil des Arts du Canada et Téléfilm Canada. Dans les circonstances, compte tenu du nombre anticipé de bénéficiaires, on ne peut s’attendre à d’importantes bonifications.
Chose curieuse, en ce qui concerne le Patrimoine canadien et les festivals en particulier, le budget 2022-2023 comprend davantage de rappels de mesures annoncées au budget 2021-2022 que d’ajustements ou de bonifications souhaitées.
Pour le RÉMI et FAME, il s’agit d’une occasion ratée de prolonger et bonifier l’Initiative d’appui aux grands festivals et événements, par exemple, ou de rendre permanentes des sommes qui sont ajoutées année après année.
Budget fédéral 2021 : FAME ET LE RÉMI EXTRÊMEMENT RECONNAISSANTS ENVERS LE GOUVERNEMENT TRUDEAU
Le très attendu budget fédéral 2021-2022, publié aujourd'hui, contenait les meilleures nouvelles pour les festivals et événements depuis un an, sinon plus.
Plus précisément, le gouvernement du Canada a répondu à la recommandation de soutenir les festivals et événements avec pas moins de 200 millions $ pour les grands festivals (à travers les agences de développement économique) et 200 millions $ pour appuyer notamment les festivals locaux (par l’entremise de Patrimoine canadien).
Pour cela, Festivals et événements majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) sont extrêmement reconnaissantes envers le gouvernement Trudeau. Les associations soulignent le travail du ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, et celui de la ministre du Développement économique, Mélanie Joly, tout comme l’écoute de la ministre des Finances, Chrystia Freeland. Elles les remercient chaleureusement, de même que leurs équipes.
Le gouvernement du Canada reconduit aussi des sommes « hors-COVID » ajoutées en 2019 au Fonds du Canada pour la présentation des arts et au Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine, les deux principaux outils bénéficiant aux festivals et événements. L’ajout annuel qui avait alors été fait, de l’ordre de 15 M $, n’avait été prévu que pour deux ans, avant d’être refait pour une année. Le voilà qui est prolongé pour deux autres années, incluant 2023-2024.
Par ailleurs, les associations avaient été très actives, notamment au sein de la Coalition des entreprises les plus durement touchées, pour que la Subvention salariale d’urgence du Canada soit de nouveau prolongée, puisque celle-ci permet de maintenir les équipes en place et l’expertise. Sa prolongation jusqu’à la fin de septembre par le gouvernement canadien est une excellente nouvelle
Pour FAME, qui représente plus de 500 événements à travers le Canada, ces mesures reconnaissent aussi le rôle fondamental joué par les festivals et les événements dans l’écosystème culturel et touristique du Canada.
« Si la pandémie est loin d’être terminée, les Canadiennes et Canadiens peuvent aujourd’hui espérer raisonnablement conserver au terme de celle-ci les festivals et événements qui leur sont chers, où ils pourront dès que possible à nouveau célébrer avec leurs proches et leur communauté », a déclaré le directeur général de FAME et président-directeur général du RÉMI, Martin Roy.
Une étude de KPMG réalisée en 2017 a évalué qu'un groupe de 17 événements canadiens a généré un impact économique annuel de 290,8 M $ au PIB, créé ou maintenu l'équivalent de 4606 emplois (équivalent temps plein) et produit des revenus fiscaux de 66,6 M $ dont 17,3 M $ sont allés au gouvernement fédéral. Cette même étude a conclu que le gouvernement canadien a récupéré 1,78 fois son investissement dans les festivals et événements sous forme de taxes et d’impôts.
Enfin, FAME offre son plein soutien à la mise en œuvre des nouvelles mesures annoncées dans le budget fédéral et se réjouit d'aider le gouvernement à exploiter davantage l'énorme potentiel du secteur des festivals et événements pour stimuler la reprise économique et touristique à la suite de la crise sanitaire de la COVID-19.
Crise de la COVID-19 : Le RÉMI et FAME applaudissent les nouvelles mesures à l’intention des arts et de la culture
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et Festivals et événements majeurs (FAME ) accueillent favorablement les détails concernant les 500 M $ pour les secteurs des arts, de la culture et du sport annoncés aujourd’hui par le ministre du Patrimoine canadien, l’honorable Steven Guilbeault. Les organisations considèrent que ce sont des premiers pas significatifs dans la longue marche pour la survie de leurs membres, puis vers la reprise et la relance de leurs activités.
Parmi les mesures annoncées aussi en marge, la prolongation de la Subvention salariale d’urgence était souhaitée et devrait, elle aussi, aider le secteur événementiel.
Des 500 M $, 198,3 M $ seront accordés à travers les programmes existants à des organisations qui auront démontré leurs besoins. Les deux programmes qui concernent les festivals et événements, le Fonds du Canada pour la présentation des arts et le Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine, sont réputés être sous haute pression depuis de nombreuses années, bien avant la crise, alors que les demandes excédaient les ressources d’au moins 40 %.
Il est également intéressant de noter que la "phase 2" de cette mesure permettra de financer des organisations qui ne reçoivent pas de fonds du ministère du Patrimoine canadien actuellement. Ce pourrait être une bonne nouvelle pour de nombreux événements et festivals qui, par le passé, n'ont pas pu obtenir de soutien de Patrimoine canadien. Le RÉMI attend donc de plus amples informations sur la phase 2.
Au cours des dernières semaines et tout juste hier, devant le Comité permanent des Finances, le RÉMI et FAME ont esquissé quatre mesures qui seront essentielles dans la suite des choses. L’octroi des subventions régulières et l’élargissement de la subvention salariale d’urgence y figurent. Il restera éventuellement à trouver des solutions vis-à-vis des déficits. Il s’agit d’abord de voir dans quelle mesure l’annonce d’aujourd’hui permettra de les réduire et à quelle hauteur. Bien sûr, la relance devra faire l’objet d’annonces ultérieures. À cette fin, les associations croient qu’une « version 2.0 » du Programme de manifestations touristiques de renom mis de l’avant après la crise de 2008 est requise.
Détails des mesures annoncées :
Communiqué de presse : https://www.canada.ca/…/fonds-durgence-relatif-a-la-covid-1…
Document d'information : https://www.canada.ca/…/informa…/fonds-urgence-soutenir.html
Foire aux questions : https://www.canada.ca/…/fonds-urgen…/questions-reponses.html
Formation du conseil des ministres à Ottawa : FAME ET LE RÉMI ACCUEILLENT LA NOMINATION DE NOUVEAUX PARTENAIRES FÉDÉRAUX
MONTRÉAL, 20 NOVEMBRE 2019 — Festivals et Événements Majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) se montrent enthousiastes face à la formation du nouveau conseil des ministres libéral. Alors qu’ils accueillent de nouveaux visages tels que Steven Guilbeault au Patrimoine canadien et Bill Blair à la Sécurité publique, ils retrouvent des partenaires avec qui ils ont récemment travaillé, dans des rôles modifiés, dont Navdeep Bains à l’Industrie et Mélanie Joly au Développement économique. FAME et le RÉMI ont hâte de travailler avec ces nouveaux interlocuteurs pour le développement de la culture, du tourisme, la croissance économique et la sécurité, afin de créer un meilleur environnement d’affaires pour tous les festivals et événements canadiens.
Si le Tourisme ne figure pas dans le titre de la ministre Joly, FAME et le RÉMI ont la conviction qu’elle pourra continuer son bon travail dans le dossier, à travers les agences de développement économique, elles qui soutiennent les besoins variés des festivals et événements, notamment à travers le Fonds d’expériences canadiennes. Les agences ont un rôle important à jouer à l’égard des festivals et événements qui sont considérés comme des moteurs de développement économique et touristique.
En 2018, une étude de KPMG évaluait qu’un groupe de 17 événements canadiens générait annuellement 17,3 M$ en taxes et impôts pour le gouvernement du Canada, à partir d’un investissement fédéral de 9,7 M$. En une année fiscal, Ottawa récupérait 1,78 fois sa mise, ceci sans considérer l’impact aux niveaux provincial et municipal en matière d’emploi, d’économie et de culture.
Au cours du dernier mandat, le gouvernement libéral a fait des investissements prometteurs dans les programmes qui bénéficient aux festivals et événements, avec le Fonds d’expériences canadiennes, le Fonds du Canada pour la présentation des arts et le Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine. Toutefois, parce que ces investissements viennent à terme en 2020-2021, FAME et ses partenaires culturels et touristiques souhaitent rapidement travailler avec les nouveaux titulaires pour les renouveler et assurer un soutien continu pour l’industrie.
Fin de la saison des festivals et élections fédérales : FAME ET LE RÉMI INTERPELLENT LES PARTIS POLITIQUE
MONTRÉAL, 15 SEPTEMBRE 2019 — Alors que s’achève une saison marquée par le beau temps et des rendez-vous enlevants, Festivals et Événements Majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) interpellent les partis politiques en campagne électorale, afin qu’ils s’engagent de diverses manières à assurer un environnement d’affaires optimal à leurs membres, favorable au développement économique et au tourisme international.
Dans un court document «Des idées pour votre parti et votre plateforme électorale à l’intention des festivals et événements», les associations proposent des mesures concrètes touchant la sécurité, la fiscalité, la culture et la croissance. Il y est notamment question de compléter l’élargissement des critères du Programme d’infrastructures pour les communautés à risque pour y permettre l’entrée des festivals et événements. Le renouvellement des mesures budgétaires 2019-2020et 2020-2021 visant tout particulièrement Patrimoine canadien, qui ont réjoui FAME et le RÉMI en mars dernier, figure également à la liste.
Il y a un an, une étude de KPMG évaluait qu’un groupe de 17 événements canadiens générait annuellement des retombées économiques de 290,8 M$ (valeur ajoutée aux prix du marché), qu’il avait créé ou maintenu l’équivalent de 4 606 emplois (équivalent à temps plein) et produit des revenus fiscaux de 66,6 M$, dont 17,3 M$ pour le gouvernement du Canada. La même étude concluait que le gouvernement du Canada récupérait 1,78 fois sa mise, sous forme de taxes et impôts, lorsqu’il investit dans les événements.
Budget fédéral 2019 : FAME ET LE RÉMI APPLAUDISSENT LES MESURES TOUCHANT LES FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS CANADIENS
OTTAWA, 19 mars 2019 — Le budget fédéral 2019-2020 réjouit grandement Festivals et événements majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI), au Québec ! Il inclut des mesures visant à assurer la sécurité lors de rassemblements et une augmentation importante des sommes consenties au Fonds du Canada pour la présentation des arts (FCPA) et au Programme de développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine, les principaux programmes de soutien à l’industrie et aux différents diffuseurs des arts de la scène qui existent au gouvernement canadien. La création d’un fonds pour les expériences canadiennes dans le cadre d’une nouvelle stratégie fédérale pour l’emploi et le tourisme s’ajoute aussi aux bonnes nouvelles.
Pour FAME et le RÉMI, qui regroupent ensemble une cinquantaine d’événements au pays, les deux mesures qui touchent Patrimoine canadien surviennent après une décennie de stagnation budgétaire et devraient permettre un nouvel essor dans l’industrie, en même temps qu’elles viennent reconnaître le rôle fondamental des festivals et événements dans l’écosystème culturel. Sur deux ans, le budget prévoit que 40 M $ viendront s’ajouter aux programmes dont ils bénéficient, en compagnie d’autres diffuseurs culturels.
Quant à la sécurité, tel que le ministre des Finances l’a lui-même déclaré, « peu importe où ils se rassemblent, les Canadiens devraient toujours se sentir en sécurité ». C’est pourquoiles festivals et événements ont demandé que le Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque de Sécurité publique Canada soit augmenté. Il passera de 2 millions à 4 millions de dollars par année jusqu’en 2021-2022 afin de rendre les lieux de rassemblement communautaire du Canada plus sécuritaires pour « y vivre, y travailler et s’y divertir », ce qui permet de croire que les festivals et événements y seront éligibles, comme ils le demandaient.
Ces annonces sont en lien avec le Plan pour créer un meilleur environnement d’affaires pour tous les festivals et événements qui a été rendu public par les deux associations il y a quelques mois et qui a été au cœur d’une intensive campagne de représentation auprès du gouvernement canadien et de divers partenaires. Une centaine de personnes et organismes ont d’ailleurs soutenu FAME et le RÉMI dans leurs demandes, dont vingt-cinq élus de la Chambre des communes, des associations touristiques de partout au pays, des maires et, bien sûr, des festivals et événements. FAME et le RÉMI sont heureux de constater qu’ils ont été entendus et que le gouvernement propose des mesures budgétaires dans la foulée.
FAME et le RÉMI tiennent à remercier les différents élus qui ont rendu possible l’annonce d’aujourd’hui, à commencer par le ministre des Finances, M. Bill Morneau, de même que celui de la Sécurité publique, M. Ralph Goodale et du Patrimoine canadien, M. Pablo Rodriguez, qui a exprimé rapidement et fermement son appui aux festivals et événements depuis sa nomination. Ils remercient également la ministre du Tourisme, Mme Mélanie Joly, à qui ils offrent leur entière collaboration vis-à-vis de la stratégie fédérale pour l’emploi et le tourisme à venir et la création annoncée du Fonds pour les expériences canadiennes.
Il y a quelques mois, une étude de KPMG évaluait qu’un groupe de 17 événements canadiens générait annuellement des retombées économiques de 290,8 M$ (valeur ajoutée aux prix du marché), qu’il avait créé ou maintenu l’équivalent de 4 606 emplois (équivalent à temps plein) et produit des revenus fiscaux de 66,6 M$, dont 17,3 M$ pour le gouvernement du Canada. La même étude concluait que le gouvernement du Canada récupérait 1,78 fois sa mise, sous forme de taxes et impôts, lorsqu’il investit dans les événements.
L'appui de la ville de Québec réjouit les grands évènements de la capitale
QUÉBEC, 7 novembre 2018 — Au terme d’une rencontre de travail avec le maire de Québec, les représentants de cinq festivals et événements de la capitale, soit du Festival d’été de Québec, du Carnaval de Québec, des Fêtes de la Nouvelle-France, des Grands Feux Loto-Québec et de Comedi-Ha! Fest, se réjouissent de l’appui de la Ville au plan soumis au gouvernement fédéral par les associations québécoise (RÉMI) et canadienne (FAME) afin de les aider à créer un meilleur environnement d’affaires. Rendu public il y a quelques semaines, ce plan propose de garder ces grands événements sécuritaires, de soutenir leur croissance et de miser sur la création. À l’instar des maires d’autres villes et des dirigeants d’associations diverses, le maire de Québec s’est engagé à écrire à la ministre fédérale du Tourisme pour exprimer son soutien au plan.
Le directeur général de Festivals et Événements Majeurs Canada (FAME) et du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI), Martin Roy, souligne l’importance de l’industrie événementielle dans la capitale, alors que la présidente du conseil d’administration du RÉMI, Louise Beaudoin, s’est dite ravie de pouvoir compter sur la Ville de Québec comme partenaire de premier plan. Au sein du FAME et du RÉMI, pas moins de 47 festivals et événements demandent la mise en oeuvre du « Plan pour un meilleur environnement d’affaires pour tous les festivals et événements ».
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Un groupe de cinq festivals et événements de Québec demande au gouvernement du Canada de mettre en oeuvre leur plan pour créer un meilleur environnement d'affaires
Un groupe de cinq festivals et événements de Québec, constitué du Festival d’été de Québec, du Carnaval de Québec, des Fêtes de la Nouvelle-France, des Grands Feux Loto-Québec et de ComediHa! Fest-Québec, demande au gouvernement fédéral de créer un meilleur environnement d’affaires pour eux, en suivant le plan soumis par les associations Festivals et Événements Majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI).
Ce plan propose de « les garder sécuritaires », de « soutenir leur croissance » et de « miser sur la création ». Il expose dans chacune de ces dimensions les défis auxquels ils sont confrontés et énumère des actions à prendre.
En ce qui concerne la sécurité et puisque la croissance des coûts représente désormais un poids financier important pour les festivals et événements, il est proposé de leur donner accès à un programme existant de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque.
Afin d’accroître la compétitivité internationale, de régler des problèmes d’iniquité dans l’industrie et de relancer la croissance, le groupe demande un programme spécifique aux festivals et événements dont la capacité de générer de l’activité touristique et économique est avérée ou prometteuse, comme il en existe un au Québec et en Colombie-Britannique, et comme il y avait au gouvernement fédéral par le passé.
Enfin, alors que les budgets de Patrimoine canadien sont les mêmes depuis 10 ans, que la demande a crû de 30 % au cours des cinq dernières années et que les fonctionnaires eux-mêmes avouent être à court de ressources, il faut selon le groupe réinvestir dans le volet Soutien à la programmation : Festivals artistiques et diffuseurs de saisons de spectacles professionnels du Fonds canadien de présentation des arts (FCPA) et hausser le budget du programme Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine (volet Festivals locaux).
Au nom du groupe, la directrice du Carnaval de Québec, Mélanie Raymond, fait valoir « qu’un investissement supplémentaire du gouvernement canadien se traduirait certainement par des retombées économiques et touristiques encore plus importantes, de même qu’un retour fiscal au moins équivalent. Ce serait dans l’intérêt de tous d’agir rapidement », ajoute-t-elle.
Le directeur général de FAME, Martin Roy, précise quant à lui que l’association a présenté, dans le cadre des consultations pré-budgétaires, un mémoire qui reprend les mêmes demandes que celles formulées au Plan. « Petits et grands événements sont tous également concernés par la croissance, la sécurité et la reconnaissance de leur apport à la vitalité culturelle. Nous proposons un partenariat gagnant pour tous », mentionne-t-il.
Au sein de FAME et du RÉMI, le groupe de festivals et événements de Québec est en représentation auprès des ministres concernés, soit ceux du Tourisme, du Patrimoine canadien, de la Sécurité publique et du Développement économique. Ici, à Québec, ils demandent aux députés Joël Lightbound et Jean-Yves Duclos leur appui. Au total, au Canada, c’est pas moins de 45 festivals et événements qui demandent la mise en œuvre du « Plan pour un meilleur environnement d’affaires pour tous les festivals et événements ».
Un groupe de 20 festivals et événements montréalais demande au gouvernement du Canada de mettre en oeuvre leur plan pour créer un meilleur environnement d'affaires
Un groupe de 20 festivals et événements montréalais, constitué du Festival international de Jazz de Montréal, Juste pour rire, Montréal en lumière, les Francos de Montréal, Fierté Montréal, Montréal complètement cirque, la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale, Festival Mode & Design, Festival du nouveau cinéma, L’International des Feux Loto-Québec, Go Vélo Montréal, Igloofest, Piknic Électronik, OSHEAGA, Festival International Nuits d’Afrique, Présence autochtone, la Virée classique OSM, ileSoniq, Heavy Montréal, et de Zoofest demande au gouvernement fédéral de créer un meilleur environnement d’affaires pour eux, en suivant le plan soumis par les associations Festivals et Événements Majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI).
Ce plan propose de « les garder sécuritaires », de « soutenir leur croissance » et de « miser sur la création ». Il expose dans chacune de ces dimensions les défis auxquels ils sont confrontés et énumère des actions à prendre.
En ce qui concerne la sécurité et puisque la croissance des coûts représente désormais un poids financier important pour les festivals et événements, il est proposé de leur donner accès à un programme existant de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque.
Afin d’accroître la compétitivité internationale, de régler des problèmes d’iniquité dans l’industrie et de relancer la croissance, le groupe demande un programme spécifique aux festivals et événements dont la capacité de générer de l’activité touristique et économique est avérée ou prometteuse, comme il en existe un au Québec et en Colombie-Britannique, et comme il y avait au gouvernement fédéral par le passé.
Enfin, alors que les budgets de Patrimoine canadien sont les mêmes depuis 10 ans, que la demande a crû de 30 % au cours des cinq dernières années et que les fonctionnaires eux-mêmes avouent être à court de ressources, il faut selon le groupe réinvestir dans le volet Soutien à la programmation : Festivals artistiques et diffuseurs de saisons de spectacles professionnels du Fonds canadien de présentation des arts (FCPA) et hausser le budget du programme Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine (volet Festivals locaux).
Au nom du groupe, le président-directeur général du Festival international de Jazz de Montréal, des Francos de Montréal et de Montréal en lumière, Jacques-André Dupont, fait valoir qu’« un investissement supplémentaire du gouvernement canadien se traduirait certainement par des retombées économiques et touristiques encore plus importantes, de même qu’un retour fiscal au moins équivalent. Il n’y a donc pas de raison d’attendre », ajoute-t-il.
Le directeur général de FAME, Martin Roy, précise quant à lui que l’association a présenté, dans le cadre des consultations pré-budgétaires, un mémoire qui reprend les mêmes demandes que celles formulées au Plan. « Petits et grands événements sont tous également concernés par la croissance, la sécurité et la reconnaissance de leur apport à la vitalité culturelle. Nous proposons un partenariat gagnant pour tous », mentionne-t-il.
Au sein de FAME et du RÉMI, le groupe de festivals et événements de Montréal est en représentation auprès des ministres concernés, soit ceux du Tourisme, du Patrimoine canadien, de la Sécurité publique et du Développement économique. Ici, à Montréal, ils demandent aux députés de la région, dont MM. Marc Miller et David Lametti, leur appui. Au total, au Canada, c’est pas moins de 45 festivals et événements qui demandent la mise en œuvre du « Plan pour un meilleur environnement d’affaires pour tous les festivals et événements ».
Les Canadiens favorables à une intervention financière du gouvernement fédéral pour aider les festivals et événements à assurer la sécurité participants
Près de trois Canadiens sur quatre (72%) sont favorables à une intervention financière du gouvernement fédéral pour aider les festivals et événements à assurer la sécurité des participants, relate un sondage Léger commandé par Festivals et Événements Majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI).
À la question « Dans quelle mesure vous sentez-vous en sécurité ou non lorsque vous participez à des festivals et événements au Canada ? », les personnes interrogées ont répondu « très en sécurité » ou « assez en sécurité » dans une proportion de 80 %. Ils sont aussi 84 % à trouver que les organisateurs de festivals et événements canadiens mettent en place des mesures appropriées pour assurer la sécurité des participants.
Pour les deux associations de festivals et événements qui représentent 45 rendez-vous au pays, cet appui de la population tombe pile. FAME a en effet soumis il y a quelques semaines un mémoire dans le cadre des consultations pré-budgétaires à Ottawa, dans lequel il recommande que le gouvernement octroie 10 M $ supplémentaires au Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à risque et élargisse l’accès à ce programme pour les festivals et événements. Le mémoire suggère aussi la création d’un programme visant la croissance de l’industrie, de même que l’augmentation des budgets des deux programmes qui leur bénéficient, à Patrimoine canadien, et qui sont les mêmes depuis près de 10 ans.
Le directeur général de FAME, Martin Roy, qui avait appelé le gouvernement fédéral en renfort dans une lettre ouverte en juin, invite aujourd’hui les ministres de la Sécurité publique, du Tourisme, du Patrimoine canadien et du Développement économique à se saisir des recommandations des festivals et événements.
En mai, une étude de KPMG évaluait qu’un groupe de 17 événements canadiens avaient généré ensemble des retombées économiques de 290,8 M$ (valeur ajoutée aux prix du marché). Ce calcul avait été établi sur la base de dépenses admissibles (d’opération et touristiques) de 396,4 M$. L’étude estimait aussi que les 17 événements avaient créé ou maintenu l’équivalent de 4 606 emplois (équivalent à temps plein) et produit des revenus fiscaux de 66,6 M$ (49,3 M$ pour le gouvernement du Québec, 17,3 M$ pour le gouvernement du Canada).
Plus d’information sur le sondage
Le sondage Web a été réalisé du 3 au 6 août 2018 auprès d’un échantillon de 1 527 Canadiens, âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais. À l'aide des données de Statistique Canada, les résultats ont été pondérés selon le sexe, l’âge, la province, la langue maternelle, la scolarité et la présence d’enfants mineurs dans le ménage afin de rendre l'échantillon représentatif de l'ensemble de la population à l’étude.